Jaillie de la foi et enveloppée de poésie, cette méditation ne veut pas admettre qu’un seul petit d’homme puisse être un exclus de l’Amour, il est aussi un petit de Dieu.
Portraits d’enfants
Petits enfants qui preniez déjà vie
Lorsque nos rêves d’autrefois
Vous modelaient, parfaitement ;
“Vies de nos vies”,
“Privilégiés” de l’amour si naturellement vôtre.
... Vous êtes nos enfants bien-aimés.
Petits bambins de “hasard” qui seuls,
Vous frayez le chemin de vos destinées ;
Innocents “imprévus” qui patiemment,
Par vos regards de lumière
Amadouez nos cœurs inconscients.
... Vous êtes nos enfants bien-aimés.
Nouveau-nés si différents de nos “projets”,
Etranges “inconnus”,
“Trésors” qui nourrissez nos vertiges
En étant “nôtres” infiniment,
... Vous êtes nos enfants bien-aimés.
“Familiers” de nos cœurs
Qui prenez place et vous enracinez
Jusqu’à nous habiter tellement ! ...
Enfants chéris qui trop vite, pour le Ciel,
Quittez l’aura de nos tendresses,
... Vous êtes nos enfants bien-aimés.
Enfants “rejetés”, qui garderez en secret
Les souffrances d’un monde
Qui vous aura refusés ;
Mal venus, mal compris,
Vous êtes aujourd’hui nos regrets
Et manquerez à nos berceaux,
... Vous êtes tous nos enfants bien-aimés
Et les “bénis du ciel” où vous avez un Père.
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