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Le grand secret

Bertrand Lemaire

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Le Grand Secret

Nous avons déjà évoqué la première apparition de la Vierge Marie, le 13 mai 1917. Au mois d’octobre nous revisiterons la dernière avec le miracle du soleil.
Aujourd’hui arrêtons-nous à la troisième visite de Marie, le 13 juillet 1917, durant laquelle sera livré "le grand secret".

En premier lieu Marie insiste sur la dévotion à son Cœur Immaculé :
"Sacrifiez-vous pour les pécheurs et dites souvent à Jésus, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : O Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".

Ce disant, Marie ouvre ses mains et les rayons qui émanent de celles-ci pénètrent la terre ! Les enfants découvrent alors un océan de feu où sont plongées les âmes des damnés en enfer. Lucie avouera :
"Si je vivais mille ans je conserverais toujours cette vision gravée dans mon cœur".

Puis Marie lance une sorte d’ultimatum au monde :
"Dieu va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et de persécutions contre l’Église et le Saint Père.
Pour empêcher cela, je viendrai demander la Consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix.
Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Les bons seront martyrisés, le saint Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.
A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le saint Père me consacrera la Russie et il sera donné au monde un temps de paix".

Marie confie tout cela sous le sceau du secret et termine en disant :
"Lorsque vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; attirez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde".

La dernière partie du secret a été dévoilée par Saint Jean-Paul II le 13 mai 2000 :
"Et nous vîmes, dans une lumière immense qui était Dieu, quelque chose de semblable à l’image que renvoie un miroir quand une personne passe devant : un évêque vêtu de blanc.
Nous eûmes le pressentiment que c’était le Saint-Père. Plusieurs autres évêques, prêtres, religieux et religieuses gravissaient une montagne escarpée, au sommet de laquelle était une grande croix de tronc, brune comme si elle était en chêne liège avec l’écorce (sur la croix il y avait le Christ). Le Saint-Père, avant d’y arriver, traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de douleur et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin. Parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui lui tirèrent plusieurs coups et des flèches. Et de la même manière, moururent les uns après les autres, les évêques, prêtres, religieux et religieuses et divers laïcs, des messieurs et des dames de rangs et de conditions différentes. Sous les deux bras de la croix, il y avait deux anges avec un vase de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des martyrs, et avec lequel ils arrosaient les âmes qui s’approchaient de Dieu".


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