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Que le Dieu des chrétiens est aimable!

Mgr Mansour Labaky

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Extrait des émissions "Lo Tedhal-La Takhaf"

Que le Dieu des chrétiens est aimable!

Vous est-il arrivé de contempler des images du Christ qui nous regarde ? Dans son regard, il n’y a point de colère, mais toujours de l’affection, de la modestie.

Jésus a un cœur ouvert pour que nous y puisions de l’amour. Il lave les pieds de ses disciples. Il guérit les malades. Il ressuscite des morts. Il pleure sur le sort de ses amis. C’est la tendresse par excellence. Au début de l’ère chrétienne, lorsque les païens entendaient les premiers chrétiens évoquer la vie de Jésus : son enfantement, ses miracles, sa mort, sa résurrection, son ascension, tout ceci éprouvé pour les Hommes, ils songeaient: "Comme le Dieu des chrétiens est bon ! Que de gentillesse dans son cœur ! Contrairement aux nôtres qui sont pleins de dureté, de haine, de vengeance !".

Voici une anecdote concernant une simple femme de ménage, sans grande instruction hormis sa foi et son franc-parler. Probablement en réaction à ses plaintes, son employeur s’exclama : "Pas la peine d’en faire tout un plat ! Dieu lui-même n’a-t-il pas envoyé son Fils pour nous laver de nos péchés ?" Et l’employée de maison lui rétorqua : "C’est tout naturel. Souhaiteriez-vous, Monsieur, que je lave vos vêtements avec de l’eau sale ?". Cette réponse n’est pas dénuée de sens. Elle comporte même un sens théologique profond.

Saint Vincent a vu, un jour, un détenu en larmes car on le conduisait aux galères où il allait purger sa peine. Il l’a délivré en proposant de prendre sa place. C’est aussi le cas de Maximilien Kolbe, tué par les Nazis en 1941 et que le Pape a béatifié il y a quelques années. A la vue d’un homme pleurant sur l’avenir de sa femme et de ses enfants, car le sort venait de le désigner pour être exécuté en représailles, Maximilien a offert de mourir à sa place. Le sacrifice de soi comporte une part de tendresse, d’amour, de rachat, de rédemption.


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