Extrait des émissions "Lo Tedhal-La Takhaf"
Il y a des gens qui pratiquent la foi, la tolérance, le pardon, à côté de mécréants et de pécheurs qui s’adonnent au mal. Ces derniers ne supportent pas de voir les premiers pratiquer leur foi. Car la haine et l’envie que Satan a insufflées dans leurs cœurs les poussent à faire le mal et se venger de l’Eglise, comme au temps du Christ.
Ponce Pilate en s’adressant à la foule de ceux que le Christ avait guéris, à qui il avait fait du bien, qu’il avait ressuscités, ainsi qu’aux Rabbins et aux représentants du peuple, leur demanda : "Je veux bien le crucifier, mais donnez-moi une bonne raison. Qu’a-t-il donc fait ?" Tous ont hurlé: "Crucifie-le !". C’est tout, sans raison !
Tel est le mal. Au cours de la Révolution française, une vague de haine et de persécutions déferla sur le pays. Ceux qui ont commis ces crimes étaient pourtant des baptisés.
Un jour, un homme menaça une jeune fille pieuse - tout comme les nôtres - en grondant : "Nous allons démolir vos églises, vos coupoles, vos clochers, nous ne laisserons rien de vos richesses". La jeune fille lui répondit : "Ce n’est pas grave, si du moins vous nous laissez les étoiles dans le ciel. Ce sont les lettres de l’alphabet qui nous serviront à enseigner l’amour de Dieu à nos enfants".
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, du haut de ses quatre ans, s’écriait au cours d’une promenade : "Regarde, Papa, mon nom est écrit dans le ciel !". Car, dans une constellation d’étoiles, elle croyait distinguer la lettre T.
Un jour, Voltaire se trouvait en compagnie de Condorcet et d’Alembert qui raillaient les croyants : "La foi ne sied pas aux êtres intelligents". Voltaire leur intima aussitôt : "Parlez moins fort, jusqu’à ce que les domestiques soient partis, sinon, ils vont me tuer cette nuit".
Un homme était invité chez une dame de la bonne société, à une soirée où étaient également conviés des notables de la ville. Cet homme s’enorgueillissait de son athéisme. Il ironisa au cours de la soirée : "Je suis étonné de constater que, dans une société intelligente comme celle-ci, il y a des gens qui croient !" La maîtresse de maison réagit ainsi à l’impertinence : "Non, vraiment, il y a ici des croyants ? Qui cela peut donc bien être ? Mon chat, mes chevaux, mon chien ? En tout cas, eux au-moins sont modestes !".
| < Précédent | Suivant > |
|---|