La première lecture est tirée du prophète Jérémie, lorsqu’il prédit que Nabuchodonosor, le roi babylonien, allait vaincre les Egyptiens et arriver jusqu'à Jérusalem, qui se soumettrait immédiatement.
Nous sommes à mi-chemin du Carême, et la liturgie de la messe commence par une invitation à se réjouir. En effet, la mission de chaque chrétien est de rendre heureux ceux qui vivent à côté de lui, car Dieu prend soin de chacun de nous. Le Seigneur est bon et fidèle et ne se lasse pas de nous amener à la conversion : au passage de simples créatures en enfants, qui vivent de la Vie même de Dieu ! Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un texte difficile à comprendre. Avec l’aide de spécialistes qui étudient la parole de Dieu, essayons de voir ce qu’il signifie pour nous. La première lecture appartient au livre de la Genèse qui signifie « origine ». C'est le premier livre de la Bible, même s’il n’a pas été écrit en premier. Il a été composé à l’époque de l’exil babylonien par un ou plusieurs prêtres. Le but de la Genèse n’est pas de nous décrire comment le monde a été créé d’un point de vue scientifique mais ce que Dieu veut nous dire au sujet de la création. Si nous ne connaissons pas le contexte dans lequel il a été écrit, le texte de la première lecture de ce dimanche nous choque par son inhumanité. Et pourtant, interrogeons-nous avec honnêteté : comment regardons-nous ceux qui sont différents de nous : les handicapés, les marginaux, les toxicomanes, les alcooliques… ? |