« Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère » (Mt 2, 13), dit Dieu à saint Joseph.

Le 13 mai 1981, le pape est victime d’un attentat de la part d’Ali Agça. Encore en salle de réanimation, il fait le rapprochement entre cette date et l’apparition de la Vierge aux enfants de Fatima. Aussitôt il se fait apporter à l’hôpital Gémelli les dossiers relatifs aux apparitions, il s’en fait lire les éléments essentiels. Le 17 juillet, il prend connaissance de la fameuse troisième partie du secret cachée dans les archives du Vatican.

Le monde a besoin de pères, il refuse les chefs, il refuse celui qui veut utiliser la possession de l’autre pour remplir son propre vide ; il refuse ceux qui confondent autorité avec autoritarisme, service avec servilité, confrontation avec oppression, charité avec assistanat, force avec destruction.

Dès le mois de juin 1979, après avoir vaincu les réticences du régime communiste polonais, Jean-Paul II arrive au sanctuaire national polonais :

Etre père signifie introduire l’enfant à l’expérience de la vie, à la réalité. Ne pas le retenir, ne pas l’emprisonner, ne pas le posséder, mais le rendre capable de choix, de liberté, de départs.