“Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu” (Mt 5,8). Nos Pères syriaques aimaient traduire : “Heureux les purs, car ils verront Dieu dans leur cœur”. Et Jean de Dalyatha, mystique syriaque du VIIIème siècle, d’ajouter : “Dans le lieu qui a été purifié est vue en effet la gloire du Pur ; et c’est là le Royaume dont il a dit : Il est caché au-dedans de vous”.
Dans notre monde très médiatisé où dialogue, ouverture, transparence, espace, gain de temps et rentabilité deviennent une priorité et une obsession, qu’en est-il vraiment de la communication entre les hommes et surtout entre eux-mêmes et Dieu ?
Le Carême est le temps de la longue marche du Peuple de Dieu vers Pâques: quarante jours sacramentels et dimension constante de la vie en Jésus-Christ. Durant ce temps, l’Eglise entend encore davantage l’Esprit qui murmure: "Lève-toi et marche vers le Père, laisse-toi arracher au péché, laisse-toi réconcilier avec tes frères...".
Entités difficilement classables, les célibataires doivent-ils se considérer comme des êtres à part dans la société? Ceux qui n’ont pas eu la chance de rencontrer “l’élu(e)”, qui n’ont pas su rentrer dans un créneau leur permettant d’être reconnus ? Pas de conjoint, pas d’enfant...
Jaillie de la foi et enveloppée de poésie, cette méditation ne veut pas admettre qu’un seul petit d’homme puisse être un exclus de l’Amour, il est aussi un petit de Dieu.
La joie de donner peut se vivre. Elle est plus difficile à dire. Souvent vécue dans le silence, par pudeur. Ne pourrait-on pas se demander comment une infirmière, qui côtoie quotidiennement la douleur, peut arriver à éprouver de la joie ?
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