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UN PEU D’HISTOIRE

Bertrand Lemaire

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UN PEU D’HISTOIRE

S’agit-il d’une invention de saint Louis Marie ? Pas du tout !

D’abord un petit mot d’histoire de ce que vous trouverez développé dans le « Traité de la vraie dévotion » : le témoignage le plus ancien de la consécration à Marie est celui du grand docteur Saint Jean Damascène vivant à Damas et à Jérusalem au VII siècle. Dans une de ses grandes homélies sur Marie, intégralement conservée, il nous dit : « Nous te consacrons, sainte Mère de Dieu, (Nous au pluriel) tous nos corps, toutes nos âmes, toutes nos actions, la totalité ». C’est le premier témoignage de la consécration à Marie en Orient.

En occident, la plus ancienne référence nous vient de saint Odilon (un abbé bénédictin et j’en suis très fier ...), c’était un grand ami de Cluny au XI ième siècle dont le biographe nous raconte qu’étant tout jeune encore, bien avant de se faire moine, il s’est rendu devant un autel de la sainte Vierge en disant : « Vous êtes ma Mère, je me consacre totalement à vous ».

Ces deux témoignages nous montrent qu’il ne s’agit pas de quelque chose de vraiment nouveau.

Puis cette consécration s’est développé chez les Jésuites, très présente au cœur de leurs collèges et lycées, ils apprenaient cela aux jeunes. Ensuite ce fut « l’école française » avec le cardinal de Bérulle, juste avant Grignion de Montfort qui, par ses missions dans l’ouest de la France, propagea cette démarche de la « Consécration à Jésus par les mains de Marie ». Il écrivit le « traité de la vraie dévotion » et « le secret de Marie », non pour nous donner une recette, un truc, mais au contraire pour en présenter la doctrine, les fondements, les effets merveilleux.

Comme Jean Paul II, j’ai toujours sur moi ce petit livre du « traité » pour en lire un peu chaque matin autant que je le peux. Je vous conseille de le lire, à dose homéopathique, à petite dose... Chaque jour il vous redit qu’il n’y a qu’une chose à faire, c’est de prendre la Vierge Marie comme Mère, comme reine, et puis de vivre son baptême avec elle, sous son regard.

Après saint Louis Marie, la doctrine a été répandue par ses fils et filles : les Pères Montfortains, les filles de la Sagesse et les Frères de saint Gabriel. (Extraits du livre « En haute mer »)


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