ImprimerEnvoyer

JEAN PAUL II UN DISCIPLE DE MONTFORT

Bertrand Lemaire

Changer taille:

Jean Paul Ii Un Disciple De Montfort

Vous savez que, tout récemment, Jean Paul II en fut le disciple, il raconte comment, lorsqu’il était ouvrier à l’usine Solvay à côté de Cracovie, il avait dans sa poche le fameux « traité de la vraie dévotion » tout taché de soude.

C’est là qu’il choisit sa devise « Totus tuus », il l’adopta comme évêque comme cardinal et comme Pape. Sa venue à Saint Laurent sur Sèvre le 19 septembre 1996 témoigne de son attachement à saint Louis Marie.

C’est donc depuis fort longtemps que cette consécration s’est enracinée dans l’église, non pas comme une petite dévotion annexe, mais comme une démarche de première importance, encouragée par les Papes, particulièrement Jean Paul II.

Le 25 mars… C’est l’Evangile de l’annonciation qui nous précise quelques fondements théologiques !

Saint Louis Marie nous dit : « Ceux qui se consacrent à Marie auront avant tout une dévotion et un amour particulier pour la fête de l’annonciation. » Pourquoi ? Parce que ce jour-là le fils de Dieu s’est totalement soumis à Marie, il est devenu le modèle de tous ceux qui, par la Consécration, veulent s’en remettre totalement à Elle.

Permettez-moi de vous donner mon propre témoignage. Avant d’entrer au monastère, j’ai choisis la date du 25 mars pour prononcer, au pied du tombeau de dom Guéranger notre fondateur, ma consécration qui se voulait un trait d’union entre mon baptême et ma consécration monastique. Chacun choisit le moment où il se sent attiré à faire cette consécration, c’est une grâce, un don de Dieu ; il ne s’agit pas d’un « forcing » mais il faut laisser se développer tranquillement cet attrait et quand on sent, que cet attrait est bien développé, comme un fruit mûr, à ce moment-là on le fait. C’est un acte très personnel entre moi et la sainte Vierge.

Peut-on se sauver sans cette consécration me direz-vous ? Bien évidemment, comme on peut se sauver sans être bénédictin, sans avoir mon froc, mais c’est une grâce particulière dont il ne faut pas se priver si le Seigneur nous y appelle. (Extraits du livre « En haute mer »)


Powered by Web Agency